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GEW: Le syndicat de l’éducation et des sciences

Le GEW (Syndicat de l’éducation et des sciences) est de loin la plus grande organisation syndicale dans le secteur de l’éducation en République fédérale d’Allemagne.

Le GEW est un syndicat de l’éducation indépendant des partis politiques, comme tous les syndicats membres du Confédération des syndicats allemands (DGB). Avec un taux de syndicalisation de 20 à 50 % selon les régions, le syndicat GEW compte aujourd’hui quelque 280 000 adhérents. Le GEW défend non seulement les intérêts matériels et sociaux de ses membres mais se conçoit également comme un moteur pour l’élaboration et la mise en oeuvre des réformes de l’éducation.

Les orientations de la politique syndicale du GEW sont définies par l’assemblée générale. Il s’agit du congrès des délégués fédéraux du GEW (au nombre de 432) qui se tient tous les quatre ans. Les priorités du travail syndical sont fixées par le comité exécutif (80 membres) et mises en œuvre par le conseil de direction qui se compose de huit membres permanents. Les seize fédérations régionales et leurs directions jouent un rôle important au sein du GEW : les Länder disposant de compétences propres dans de nombreux domaines, beaucoup de décisions importantes ne sont pas prises à Berlin mais dans les capitales régionales – notamment en matière de politique scolaire et d’enseignement supérieur. D’où la nécessité de disposer de structures syndicales fortes dans les seize Länder. Le comité exécutif et le conseil de direction sont compétents pour les activités internationales de GEW, sous la responsabilité du président.

L’unité du mouvement syndical a toujours été déterminante pour avoir davantage d’influence et d’impact. Le GEW s’engage au sein de l’Internationale de l’éducation, la plus grande fédération sectorielle mondiale avec ses quelque 30 millions de membres. Comme les autres „Global Union Federations“, IE fait partie de la Confédération Syndicale Internationale (CSI). Ses principaux domaines d’activité sont :

  • a campagne mondiale pour l’éducation
  • l’engagement en faveur des droits de l’homme et la participation à des actions d’urgence
  • le soutien des syndicats victimes de répressions
  • la coopération entre les syndicats du nord et du sud
  • l’éducation à la tolérance et la promotion d’une société de tolérance, d’égalité et de non-violence
  • l’élaboration d’une politique syndicale européenne au sein des structures paneuropéennes de l’Internationale de l’éducation et du Comité syndical européen de l’éducation (CSEE)

Le GEW a également développé depuis des années des contacts bilatéraux qui ont débouché sur des partenariats avec notamment des syndicats d’enseignants en Israël, Turquie, États-Unis, Nicaragua, Afrique du Sud et Burkina Faso. Le GEW coopère très étroitement avec des syndicats d’enseignants de pays voisins dans l’Union européenne et en Scandinavie. L’une de ses priorités porte sur l’entente et le dialogue avec les syndicats et leurs adhérents en Europe centrale et orientale. L’engagement en faveur des droits humains et syndicaux s’inscrit également dans l’action internationale de GEW, qui a, en 1981, créé un fonds spécial pour venir en aide à des enseignants et chercheurs victimes de répressions (Heinrich-Rodenstein-Fonds).

Heinrich Rodenstein était l’un des fondateurs de la GEW après la Seconde Guerre mondiale, un réformateur et syndicaliste engagé qui était parti en exil sous la dictature nazie et qui a survécu aux persécutions et à la guerre grâce à l’aide que lui ont apportée d’autres personnes.

Aide et solidarité

Dans bien des pays du monde, il reste dangereux d’assumer un engagement démocratique et syndical. C’est particulièrement vrai pour les enseignants : ceux, hommes ou femmes, qui s’engagent en faveur de la démocratie gênent souvent les puissants, font l’objet de menaces ou de persécutions et sont souvent victimes de violences. La Colombie fait partie depuis longtemps des pays les plus dangereux – chaque année, des dizaines d’enseignants y sont assassinés, parce qu’ils ont osé s’opposer à la corruption et aux abus de pouvoir en s’engageant dans la politique locale ou leur syndicat FECODE. La situation n’est guère meilleure en Ethiopie. Ou au Népal. Souvent, ce sont les enseignants des pays les plus pauvres qui sont visés, eux qui vivent dans des pays souvent durement frappés par les catastrophes naturelles.

C’est ici qu’intervient la solidarité de la GEW : une solidarité pratique, un soutien matériel apporté de collègues à collègues, pour les aider à s’aider eux-mêmes. Pour mettre en place cette solidarité syndicale, la GEW a créé en 1981 son propre fonds d’assistance et lui a donné le nom de Heinrich Rodenstein.

De quelle aide s’agit-il ?

Le fonds soutient des collègues menacés ou persécutés en raison de leur engagement syndical ou pour des motifs politiques. Cette aide est également apportée à des enseignants qui se trouvent dans le besoin suite à des catastrophes naturelles. Il ne s’agit pas d’assister des organisations caritatives, mais toujours d’apporter un soutien individuel, par exemple pour :

  • financer des frais d’avocat ou de justice
  • garantir un revenu de subsistance
  • aider les victimes à se prendre en charge et à reconstruire leur vie
  • permettre aux enseignants menacés de se mettre hors danger ou de partir en exil
  • soutenir les familles de collègues assassinés

D’où vient l’argent et où va-t-il ?

Le Fonds Heinrich Rodenstein vit des contributions individuelles des enseignants. Par ses appels, ses interventions dans les médias et ses manifestations, la GEW informe sur ce fonds, et elle le fait également sur son site web. C’est son bureau qui assume les frais administratifs. Ainsi, les fonds peuvent-ils être versés à 100 % directement aux personnes dans le besoin. Leur répartition est décidée par le bureau du HRF, en coordination étroite avec celui de la GEW. Grâce à son action internationale et à sa coopération étroite avec l’Internationale de l’Education, la GEW sait de manière précise où des collègues dans le besoin nécessitent le soutien du HRF. Mais il est également possible de solliciter directement le concours du Fonds.

Les services offerts aux collègues sur le poste de travail incluent la protection juridique, le conseil collégial et professionnel, une vaste offre d’information et de formation continue ainsi, bien sûr, que son soutien en cas de grève. Les membres du GEW perçoivent une assistance financière et juridique en cas de conflit de travail. Pour les risques de la vie professionnelle, les membres bénéficient d’une assurance responsabilité professionnelle. A côté d’autres activités, le GEW propose à ses membres, à tous les niveaux de l’organisation, une offre très diversifiée de formation continue, pédagogique et technique, ainsi que de nombreuses possibilités de participer aux débats sur les questions de société et d’éducation.

Comme tous les syndicats de l’éducation, le GEW compte un fort pourcentage de femmes : 70 % de tous ses adhérents sont de sexe féminin. Leur représentation adéquate dans les instances et les activités constitue depuis des années un objectif du GEW en matière d’égalité entre les sexes. La pyramide d’âge des adhérents s’est fortement modifiée depuis trente ans et le syndicat GEW a vieilli. Pour recruter de nouveaux et jeunes membres, il propose davantage de services attrayants pour les personnes qui entrent dans la vie active, organise des campagnes ciblées de recrutement et s’appuie sur ses propres structures d’organisation, telles que « Jungen GEW ».

GEW Contact

Carmen Ludwig et Karin Gaines
Tel.: +49 6978973329 und +49 6978973328

 

Contact Heinrich-Rodenstein-Fonds

Heinrich-Rodenstein-Fonds
Reifenberger Strasse 21
60489 Frankfurt
Germany
Tel. +49 69 789730
Fax +49 69 78973201